Job de Rêve International

Comment Caroline est partie vivre en Colombie en quelques semaines

Bonjour,

Dans cette vidéo, nous allons voir comment partir vivre en Colombie grâce à l’expérience de Caroline qui a trouvé un emploi en Colombie l’année dernière.

 
Adriana: J’ai rencontré Caroline l’année dernière dans le cadre d’une formation en ligne organisée par HEC et Ticket for Change pour devenir un entrepreneur du changement. Durant l’année, elle est partie vivre plusieurs mois en Colombie. Elle est rentrée en France récemment et je me suis dis que son expérience pourrait vous intéresser. Je lui ai donc proposé de partager avec nous son expérience aujourd’hui.
 
Dans un premier temps, Caroline, est-ce que tu peux te présenter?
 
Caroline: Je m’appelle Caroline, j’ai 24 ans. Je viens d’être titulaire d’un Master en Management International. L’international m’a toujours passionné. Dans le passé, je suis partie quelques temps à Madrid et j’ai fait mon  stage de fin d’études pendant 6 mois à Munich. L’international, ça fait partie de moi. 
 
Adriana: Pourquoi la Colombie? Est-ce que tu souhaitais simplement partir à l’étranger, en Amérique latine ou spécifiquement en Colombie?
 
Caroline: Je voulais vraiment partir en Colombie. Tout le monde me pose la question. Pendant mon année de Master 2 (M2), on devait faire un projet avec une entreprise et mon projet était avec une entreprise colombienne. Durant le projet, j’ai vraiment adoré les personnes avec qui j’ai travaillé, les colombiens qui était là-bas. De plus, on devait faire une étude de marché. Du coup, j’ai cherché énormément de choses sur la Colombie. Ce qui fait que l’idée de partir en Colombie me revenait tout le temps à l’esprit. Comme l’année dernière, je devais faire mon stage de fin d’études et que je l’ai commencé trop tard, j’ai redoublé administrativement mon année. J’ai fini mon stage en février et j”ai été diplômée en septembre. Donc de février à septembre, j’avais rien à faire. Je me suis dis que c’était l’occasion de partir en stage en Colombie. J’ai commencé simplement à chercher sur google avec les mots “stage Colombie” et j’ai trouvé une organisation qui s’appelle Internship Columbia dont le gérant est un français. Je suis allée sur leur page Facebook et là j’ai vu qu’ils recrutaient des personnes pour des postes de professeur d’anglais en Colombie. 
 
Adriana: Tu es Française et tu envisageais de donner des cours d’anglais à des personnes parlant espagnol. Tu es trilingue? Tu parles couramment français, anglais et espagnol?
 
Caroline: Je me débrouille bien en anglais puisque j’ai été prof d’anglais. Par contre, pour l’espagnol, je comprenais bien ce qu’on me disait mais je faisais des fautes à l’oral. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux en Espagnol.
 
Adriana: Vu que tu étais partie à Madrid auparavant, ça t’avait peut être aider déjà pour l’espagnol et d’avoir plus confiance en tes compétences linguistiques.
 
Caroline: Oui, c’est ça. D’ailleurs, quand je suis partie à Madrid, je ne parlais pas un seul mot d’espagnol. Je faisais un échange donc j’étais dans une école. Les cours étaient en espagnol, je parlais pas un mot. Je suis partie d’un niveau très bas mais il a fallu que je progresse jusqu’à un certain niveau rapidement pour suivre les cours. ça m’a mis “un petit coup de boost”. C’était pas plus mal.
 
Adriana: Il s’est passé combien de temps entre le moment où tu as vraiment pris la décision de partir en Colombie et ton départ?
 
Caroline: Quand je suis allée sur la page Facebook d’Internship Columbia, je suis aussi allée sur leur page internet pour vérifier que le site était sérieux. Sur le site, il y avait un formulaire d’inscription où il fallait juste indiquer ton nom, prénom et ton adresse email. Après, il fallait envoyer le CV par mail mais pas de lettre de motivation ou d’autres documents. C’était surprenant mais je me suis dis “on va voir, on ne sait jamais”. Ensuite dès que j’ai envoyé mon CV, j’ai reçu un email automatique qui me demandait mes disponibilités pour un entretien et de choisir le programme pour lequel j’étais intéressée parmi une liste proposée. J’ai fait ces démarches début avril et je suis partie le 18 juin. 
 
Adriana: ça a été relativement court. Concernant les entretiens, comment ça s’est passé? Est-ce qu’il y a des particularités au niveau du CV ou de l’entretien par rapport à ce qui se fait en France? 
 
Caroline: Le processus a commencé par un premier entretien avec des agences de recrutement.
 
Adriana: Ces agences étaient colombiennes ou françaises?
 
Caroline: Pas spécialement, c’était des agences internationales. En fait, j’ai été embauchée par le Ministère de l’éducation colombien. Ça se faisait premièrement par ces agences qui étaient payées par le gouvernement. Quand ma candidature a été validée suite à l’entretien, j’ai eu un 2ème entretien avec une personne de l’association Heart for Change qui était leader du programme avec le Ministère de l’éducation. Le premier entretien a été très rapide, ça a duré environ 15 minutes.
 
Adriana: Ils t’ont posé des questions générales lors de ce premier entretien?
 
Caroline: C’était vraiment pour vérifier des informations de base. C’était pas un entretien habituel où on te demande tes points forts. C’était vraiment pour vérifier certaines informations. 
 
Adriana: Tu as eu combien d’entretiens en tout?
 
Caroline: Deux 
 
Adriana: Comment s’est déroulé le 2ème entretien?
 
Caroline: Ça a été différent. C’était avec une personne de l’association. Ils m’ont demandé par exemple: “Dans ce type situation, comment vous réagiriez?”, “Est-ce que vous pensez que vous êtes capable de vivre en Colombie car il faut s’adapter”… En tout cas, ça a été le meilleur entretien de toute ma vie. J’ai eu l’impression finalement que c’était plus une discussion qu’un entretien. 
 
Adriana: Tu as eu  une bonne interaction avec la personne de l’association?
 
Caroline: Oui. J’ai fini l’entretien, j’étais trop contente! 
 
Adriana: Tu as eu la réponse au bout de combien de temps après ce 2ème entretien?
 
Caroline: Il me semble que c’était au bout d’une semaine. Mais, il m’avait dit à la fin de l’entretien qu’il validait mon dossier et après il devait le faire valider aussi par sa hiérarchie mais je savais qu’il avait déjà plus ou moins validé mon dossier. J’avais 90% de chance d’être prise. 
 
Adriana: Au niveau des démarches et du visa,ça s’est passé comment ?
 
Caroline: C’est un point positif: l’association nous a tous pris en charge pour nous expliquer les démarches donc ça a été beaucoup plus facile. 
 
Adriana: Quel type de visa as tu obtenu?
 
Caroline: Mon visa s’appelait TP1. C’est pas un visa de travail classique car j’étais considéré comme bénévole. C’était des conditions spécifiques car c’est le gouvernement qui nous l’octroyait. 
 
Adriana: Tu avais un statut de bénévole. Du coup, tu étais payée ou pas?
 
Caroline: Oui j’étais payée environ 400-450€ par mois, en fonction du taux de change, ce qui équivaut à 1 500 000 pesos. J’étais millionnaire là-bas. Avec 450€ par mois, on vit très bien en Colombie. 
 
Adriana: Pour trouver un logement, ça a été simple, rapide?
 
Caroline: Pour moi, ça a été très facile mais je pense que mes précédentes expériences à l’étranger m’ont beaucoup aidé. J’étais habituée à le faire. Comme à Madrid, on fait une visite et on a l’appartement direct. Il n’y a pas forcément de contrat. J’ai vu une annonce sur internet, j’ai appelé, j’y suis allée, j’ai bien aimé l’appartement. C’était génial car c’était à 5 minutes de mon école. Mais je me posais des questions car la propriétaire était témoin de Jéhovah. Du coup, elle avait pas mal de règles comme par exemple  “pas d’homme à la maison”, “on ne fume pas dans la maison”, “on en rentre pas ivre dans la maison”. Du coup j’hésitais un peu. J’avais peur de ne pas profiter de mon séjour. Mais on avait eu un bon feeling, je l’aimais bien. Même si elle m’ a dit être témoin de Jéhovah, elle n’a pas essayé de me convertir. Elle m’a laissé 2 jours pour me décider. Au bout des 2 jours, j’hésitais encore et elle m’a dit qu’elle voulait vraiment que je vienne. Le courant est super bien passée. Elle m’a dit qu’elle me laissait un peu plus de temps pour réfléchir mais qu’elle avait vraiment envie que je prenne l’appartement. 
 
Adriana: La recherche d’un appartement uniquement pour 6 mois n’a pas posé de soucis apparemment
 
Caroline: Non. Je dirais même que c’est plus facile en Colombie. Après d’autres personnes ont eu plus de soucis à trouver un appartement. Par exemple, j’ai aidé une américaine à trouver un appartement car c’était la première fois qu’elle sortait des Etats-Unis donc c’était un petit peu compliqué pour elle. Elle parlait pas un mot d’espagnol. Je lui ai trouvé l’annonce, je suis allée visiter l’appartement avec elle. Elle m’a dit “merci beaucoup, je n’aurais jamais trouvé sans toi”. En effet, ça doit être compliqué pour des gens qui ne parlent pas la langue. Il faut se dire qu’en Colombie, quasiment personne ne parle anglais. Il fait avoir un niveau d’espagnol minimum ou connaître quelqu’un sur place, français ou anglais, qui pourra t’aider. 
 
Adriana: Comment s’est passée ta vie là-bas en tant que professeur d’anglais?
 
Caroline: J’ai adoré. J’ai passé 7 mois en Colombie. J’étais heureuse chaque jour. Tous les jours, je donnais des cours de 6h15 à 12H45. Ça commençait très tôt. Les premiers jours, dans chaque classe, je me suis présentée. En fait, j’avais 10 classes en tout. J’avais 2 heures de cours d’affilés avec chaque classe. C’était déstabilisant au début car les élèves me posaient pleins de questions. Certains se moquaient de moi. 
 
Adriana: Les élèves avaient quel âge? quel niveau?
 
Caroline: C’était un peu équivalent en France au collège, 6ème, 5ème et 4ème mais ça pouvait aller de 11 à 16 ans. Il y en avait un par exemple qui était en équivalent 6ème, il avait redoublé trois fois, et à la fin de l’année il allait redoublé encore une fois. Ça m’a appris beaucoup car c’est complètement différent. Je leur demandais “Pourquoi tu travailles pas?”. Ils me répondaient “Tengo pereza” qui veut dire “j’ai pas envie”, “j’ai la flemme”. Je leur disais que ce n’était pas une excuse valable pour ne pas travailler. Après, ils vont te dire “Non mais je n’ai pas de stylo” ou “j’ai pas de feuille”. Du coup, je leur en donnais et leur disais que maintenant ils pouvaient travailler. La différence, c’est que même si ils ne travaillent pas, ils sont adorables. Ils sont vraiment trop gentils, ils me prenaient dans les bras. Ils me disaient “je t’aime trop”
Je ne travaillais que le matin. L’après-midi, je me baladais, je profitais. La “Dolce Vita” !
 
Adriana: J’ai l’impression que tu t’es bien intégrée parmi les colombiens. Comment les français et en général les francophones sont perçus en Colombie?
 

Caroline: J’ai participé à des évènements avec des francophones mais pas beaucoup. J’étais à Medellín et la plupart des offres d’emplois sont à la capitale Bogotà. A Medellín il n’y a quasiment aucun étranger. Du coup, je ne sais pas vraiment. Par contre, le fait d’être étranger fait que tout le monde nous regarde dans la rue. On ne passe jamais inaperçu. La majorité des gens ne croisent pas des français, à part dans certains certains cercles.  En plus, la plupart sont là mais ils ont des business un peu haut de gamme. Et la plupart que j’ai croisé, c’était des époux ou des femmes de colombiens.  Donc ça les poussait à créer quelque chose sur place. C’est pas courant que quelqu’un vienne spécialement en Colombie pour monter un business. 

 
Adriana: La Colombie n’a pas forcément une très bonne réputation notamment du fait de son passé politique, les farcks… une image un peu d’insécurité.  Toi qui y est allée, qu’en est-il réellement aujourd’hui ?
 
Caroline: Il faut savoir que Pablo Escobar est mort il y a quasiment 20 ans. 10 ans après, depuis 2003-2005, la situation s’est vraiment améliorée. Ça tient à cœur aux colombiens. Tout le monde me demandait ce que pensent les étrangers de la Colombie.Et quand je suis partie, ils m’ont demandé de dire à mes amis, ma famille que le Colombie a changé, qu’on peut y vivre et qu’il n’y a plus les mêmes problèmes qu’avant. C’est l’une des premières questions que j’ai pu avoir des colombiens. C’est comme dans chaque ville. Il y a des quartiers où on sait que ça craint donc il ne faut pas y aller, surtout pour les étrangers car c’est sûr de se faire voler dans ce cas. Alors que si des colombiens y vont, ils n’auront pas de soucis car les étrangers sont réputés pour avoir de l’argent. Si on reste dans des quartiers normaux il n’y a pas de soucis.
 
Adriana: Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en Colombie?
 
Caroline: Tout en Colombie peut s’adapter. Je vais prendre un exemple: le bus. Même si il a une ligne, un chemin défini,  il s’arrête n’importe où. Donc si je veux m’arrêter à un endroit précis, j’appuie sur le bouton et le bus s’arrête n’importe où. Même s’il est tout à gauche de la voie de circulation, il va croiser tout le monde pour aller vers la droite, quitte à  risquer de créer un accident mais il va me déposer.  Il n’y a pas vraiment d’arrêt. Si tu veux le prendre, tu lèves la main et il s’arrête. 
 
Adriana: Est-ce qu’il y a au moins des numéros ou des itinéraires?
 
Caroline: Peut-être mais on ne les connait pas! C’est ce qui est difficile au début. Par rapport à l’Europe occidentale, rien n’est organisé. Pour les bus, il vaut mieux le prendre au moins une fois pour savoir où il passe. C’est marqué sur le bus où il va mais entre les deux… tu ne sais pas trop par où il passe. Ça m’est déjà arrivé de me tromper de bus car il y avait 2 voies en parallèle et il passait à gauche et pas à droite. Avec l’expérience, tu commences à comprendre comment ça marche. Il faut tout le temps s’adapter et c’est quelque chose qu’ils arrivent très bien à faire. Même les enfants, parfois je ne savais pas trop comment m’y prendre et ils trouvaient la solution facilement. En tant qu’européen, tu n’y penses pas et pour eux c’est naturel, c’est tout le temps le système D. 
 
Adriana: Et du point de vue du coût de la vie, le logement, la nourriture, c’était raisonnable? Qu’est-ce qu’on appelle un bon salaire en Colombie?
 
Caroline: Par exemple, moi je gagnais 1 500 000 pesos (environ 400-450€). Mon loyer était de 500 000 pesos mais j’étais dans un “bon appartement” et les autres me disaient qu’il était peut-être un peu trop cher et que j’aurais pu trouver un appartement avec un loyer moins cher. 500 000 pesos, c’est environ 140€/mois. J’ai un ami qui vivait avec 350 000 pesos, ça fait environ 100€/mois. La nourriture est pas chère du tout mais le problème que j’ai eu, est qu’il mange tout le temps la même chose: du riz, de la viande, des bananes plantains, de l’avocat.
 
Adriana: C’est exotique, ça a l’air bon?
 
Caroline: Oui mais c’était tous les jours. Par exemple, pendant 3 semaines j’ai mangé du riz tous les jours et j’en ai eu marre à un moment donné. Ils te disent ” Tiens, regarde c’est un plat traditionnel” et c’est encore du riz, de la viande et de la banane plantain.. C’est sûr que nous avec notre tradition culinaire française, un plat est vraiment quelque chose qui se prépare, qui est cuisiné. Alors que là-bas, c’est plutôt une agglomération de différents ingrédients mais c’est leur plat traditionnel. 
 
Adriana: Tu arrivais à trouver des produits étrangers au supermarché?
 
Caroline: Il y avait par exemple la marque française “Président” , le gruyère exactement le même avec une étiquette en français car la marque de supermarché là-bas qui s’appelait Exito, il me semble qu’ils ont racheté Casino. Donc dès fois, c’était écrit “Casino” sur les produits. J’ai même retrouvé les gâteaux que ma grand-mère m’achetait quand j’étais petite. Je l’ai pris en photo et je l’ai envoyé. C’est écrit en français sur les étiquettes. C’est bizarre. 
 
Adriana: Est-ce que ces produits là étaient plus chers?
 
Caroline: Ces produits là? peut-être… pour un colombien local oui je pense. Pour moi, ça pouvait aller. Les gens globalement achètent plutôt local, des fruits, des légumes. Par exemple, il y avait un fruit “grenadilla” en espagnol, je ne sais pas si ça se dit grenadille en français. En tout cas, ma mère pensait que c’était une grenade mais ce n’est pas ça. Ici, j’en achète une pour 2€ alors que là-bas les 10 valaient 2000 pesos soit 0.50-0.75€.
 
Adriana: les produits importés coûtent plus chers que les produits locaux en général. Tu es rentrée quand?
 
Caroline: Je suis rentrée le 1er décembre mais un peu dégoûtée car à la base ils nous avaient dit que notre contrat se terminait le 30 novembre et finalement mon visa était valable jusqu’au 31 décembre. J’aurais pu rester un peu plus pour en profiter mais j’avais déjà pris mon billet d’avion pour le retour. 
 
Adriana: Tu souhaites retourner vivre en Colombie, changer de pays, rester en France ?
 
Caroline: C’est vraiment mon projet aujourd’hui de retourner en Colombie. Mes résolutions de la nouvelle année est d’être en Colombie avant la fin de l’année. Pour ceux qui aimeraient partir en Colombie, il faut savoir que le Visa-Vacances-Travail existe entre la France et la Colombie depuis un mois.
 
Adriana: C’est une très bonne nouvelle. J’ai réalisé une vidéo sur ce sujet il y a quelques temps. Ce système permet d’obtenir un visa très facilement et de travailler pour payer ses factures, ses dépenses sur place.
 
Caroline: En plus, je pense que peu de personnes le savent pour le moment. Les places sont limitées donc ça va être plus facile pour les premiers au courant. J’ai plusieurs pistes mais j’aimerais vraiment retourner là-bas car j’y ai trouvé un équilibre. 
D’ailleurs la Colombie a été élue le pays le plus heureux du monde en 2015. 
 
Adriana: Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite partir vivre en Colombie pour la première fois?
 
Caroline: Ça va vraiment dépendre du profil. ça va être assez compliqué pour les profils avec un niveau d’études pas très élevé car pour être embauché là-bas il faut justifier pourquoi recruter un étranger à la place d’un Colombien. Il faut toujours le justifier. Si on a les mêmes compétences qu’un colombien, ça va pas passer au niveau du visa. Après, pour avoir une première expérience ils peuvent partir comme moi pendant 6 mois en Colombie travailler en tant que professeur d’anglais.
 
Adriana:  ou professeur de français?
 
Caroline:  oui pourquoi pas mais ça sera plus dans des structures privées.
 
Adriana: Des lycées français?
 
Caroline: Oui, exactement. Ça permet de s’imprégner de la culture et après de se faire des contacts sur place qui pourront donner un coup de main pour vivre sur place. Il y a aussi pas mal de VIE (Volontariat International en Entreprise) et des offres d’emplois qui sont plutôt réservés à des Bac+ 5 (master degree).
 
Adriana: Est-ce qu’il y a des secteurs en particulier qui recrutent?
 
Caroline: Je ne sais pas du tout. Ce que je sais, c’est que la situation actuelle est un peu compliquée à cause de la crise économique donc ils vont plutôt privilégier les colombiens que des étrangers. C’est plus difficile mais pas impossible, surtout avec le nouveau visa vacances travail.
 
Adriana: Alors, ça va ouvrir des portes mais pour les 30-35 ans car il y a souvent une limite d’âge pour ce type de visa. Il faut donc en profiter tant que c’est récent et que peu de gens sont au courant.
 
Eh bien, je te remercie d’avoir partagé avec nous cette expérience. J’espère que ça vous a donné des idées pour une nouvelle destination pour y trouver un emploi ou tout simplement dans un premier temps, partir en vacances. 
 
N’hésiter pas à indiquer vos impressions et vos questions dans les commentaires ci-dessous. Si vous avez des questions en particulier sur la Colombie, je n’hésiterai pas à en faire part à Caroline. 
 
à bientôt pour une prochaine vidéo!

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